La semaine dernière, j’étais dans ma voiture sur un parking et j’écoutais Beggars Banquet très fort (chose qui devient difficile à faire à la maison). C’est la dernière fois que j’ai pensé à Charlie Watts avant l’annonce de sa mort. En écoutant Stray Cat Blues, une fois de plus, j’ai réalisé l’importance cruciale de son jeu de batterie dans l’alchimie stonienne. J’ai remis le titre pour creuser cette redécouverte. Il est vrai qu’on ne se concentre pas forcément sur les baguettes du batteur. L’oreille est d’abord captée par la guitare saturée de Keith, le chant jouissif de Jagger qui hurle son appel à la luxure. Mais si on y prête suffisamment d’attention, on réalise que la puissance irrésistible de la musique repose sur la frappe de Charlie, notamment ce roulement démoniaque qui relance la machine à la fin de chaque couplet. Oui, Charlie était la puissance fondatrice de l’édifice. L’avenir dira si ce dernier peut subsister sans lui.
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Triste journée
C’est amusant de voir que dans les radios pour lui rendre hommage on passe l’intro de Honky Tonk Women … alors que la cloche jouée par Jimmy Miller était au départ là pour donner le rythme à Charlie qui peinait sur cette intro, la cloche devait disparaître … en fin de compte elle a été gardée au mixage.
En réécoutant Rip this joint on peut voir le talent de Charlie à sa façon de relancer le rythme avec ses petits roulements sur la caisse claire … d’ailleurs on peut voir tout son talent sur Exile …
La question : que seront les Stones sans Charlie Watts ?? j’espère meilleurs que les Who sans Keith Moon
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D’accord avec tout ça.
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