Lorsqu’il avait une idée de roman, Dostoïevski commençait, parait-il, par travailler sur le plan. On dispose de lettres où il se déclare satisfait de celui de L’Idiot et il ne se trompait pas. Dans un numéro du Magazine Littéraire, j’ai trouvé une citation admirative de Claudel : « Pas de plus belle composition, dans un mode beethovenien, que le début de L’Idiot. Les deux cents premières pages sont un chef-d’oeuvre de composition. » J’en suis à la page 244 et je confirme. (Au passage, si quelqu’un peut me dire exactement ce que signifie un « mode beethovenien », merci d’avance.) Donc, le roman nous entraine grâce à une composition sans temps mort pendant toute la première partie, ce qui m’a fait penser à un scénario de série particulièrement efficace. Cette première partie se termine sur le départ du Prince Mychkine (orthographié Muichkine dans mon édition) pour Moscou. Bizarrement, au lieu de nous raconter en détail ce qui lui est arrivé, le premier chapitre de la seconde partie rapporte les bruits et les vagues rumeurs qui courent à son sujet dans la famille Epantchine. Chapitre deux : notre héros revient à Saint-Pétersbourg.

Pom-pom-pom-poooom…. Pom-pom-pom-poooom….
Effet Beethovien, je suppose….
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Hé oui !
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Merci pour ces commentaires éclairants. Je comprends mieux grâce à eux.
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Bon, il est vrai que F.B. est assez peu muichkinien au final et même, modérément ludwigien ! Plutôt pince à linge que Prince sans Rire.
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🙂
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