Tout et son contraire a été dit au sujet de l’accumulation de catastrophes qui s’abattent sur nous et qui, avouons-le, nous dépassent complètement. En cette région du monde, nous sommes habitués à affronter des menaces non létales un peu dérisoires comme celle que représente le déjà élu candidat de la France qui travaille (c’est pas moi). Nous commencions juste à nous habituer au défilé des variants et autres sous-variants quand un tsar plus flippant que tous les chefs du SPECTRE a déclaré la guerre au monde entier. Cerise sur la planète, si nous sortons vivants du cauchemar poutinien, le changement climatique nous attend au tournant. Il a déjà commencé et continue sa progression à un rythme effréné (mais apparemment, ce n’est pas la préoccupation du futur président). Rien ne dit que la liste va s’arrêter là – je songe notamment aux répercussions économiques et sociales du conflit. J’avais, dans un premier temps, pensé qu’il serait difficile, voire impossible, de continuer à poster des billets sur les sujets futiles qui nous intéressent. Je me dis maintenant le contraire : c’est lorsque le monde s’enfonce dans le chaos et que les hommes s’entretuent avec ardeur qu’il faut, plus que jamais, porter notre attention sur les belles choses.
PS : ne piquez pas le titre SVP, je le garde pour un recueil d’aphorismes (si nous en sortons indemnes).