
En application du principe élémentaire selon lequel on ne s’acharne pas sur une personne à terre pas plus qu’on ne tire sur une ambulance, nous éviterons autant que possible de dévaloriser notre époque par des comparaisons accablantes concernant les arts, la vie des idées ou encore ce qu’on appelle « l’air du temps ». Trop facile. Notre présent est plombé et ce n’est pas en soulignant cet état de fait que nous allègerons l’ambiance. On peut toutefois noter sans pessimisme exagéré ni nostalgie excessive qu’une certaine élégance graphique semble s’être envolée. Souhaitons que cette éclipse de la création visuelle soit momentanée.