Non seulement le roman de Calvino est agréable à lire (le genre de livre qu’on est content de retrouver le matin) mais c’est également un objet de réflexion sur l’écriture romanesque. Le sujet pourrait, comme je l’ai longtemps cru, sembler limité : à la suite d’une dispute familiale, un enfant décide de partir vivre dans les arbres. Que peut-on raconter à partir d’un tel point départ ? Justement, ce qu’en fait l’écrivain est le véritable enjeu du roman, de celui-ci comme de tous les autres. Le baron perché est un roman brillant, intelligent, à la fois grave et joyeux. Le contraire du roman froid et cérébral que j’avais cru à tord déceler dans le projet. Une fois de plus la preuve est faite : la meilleure manière de juger un livre est encore de le lire.
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