

Moebius chez Marvel, c’était l’aboutissement d’une trajectoire digne d’un super héros qui aurait commencé en bricolant un journal de BD dans un coin de la banlieue parisienne avec ses potes et qui finirait dans l’antre des comics américains. Quant à Moebius, que je vénérais à l’époque où paraissait le Garage hermétique dans Métal Hurlant, il faut avouer qu’il fut assez décevant par la suite, un peu comme s’il n’était pas parvenu à se hisser à la hauteur de ses intuitions artistiques (je me comprends). J’ai les deux numéros du Surfer. Je les ai trouvés avec surprise à la librairie « Un Regard Moderne » au moment de leur sortie (décembre 1988). Ils figurent depuis parmi les fleurons de ma collection.