Quand je vois certaines photographies ou certains films des années 70, je parviens presque à mettre le doigt sur ce qui a disparu depuis déjà quelques décennies et dont le souvenir même est en train de s’effacer irrémédiablement. Je veux parler de cette magie légère et de cette poésie un peu grise qui trainait encore dans certaines rues de Paris et que ce film de Rivette était parvenu à capturer. Bonjour chez vous, comme disait les personnages d’une série visionnaire qui est devenue notre réalité.
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Quand vous voyez les films de certains jeunes réalisateurs, vous avez l’impression que l’histoire du film commence pour eux vers 1980.
Jacques Rivette
Il n’y a pas si longtemps, un freluquet m’avait d’ailleurs rétorqué :
– Eh ! on n’est plus dans les années 80 !!!
– 1880 ? lui ai-je demandé ?
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L’amnésie culturelle (et historique) semble massive en effet. Expérience de pensée : si on reporte le même écart de temps en se plaçant dans les années 80, cela nous renvoie quand même aux années 40. Nous aussi, on trouvait ça un peu vieillot à l’époque 😉
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