Une héroïne sympathique (comme dans Vente à la criée), une intrigue alambiquée située dans le monde des start ups et dans l’univers chelou du web profond, des geeks envapés, des pistes complotistes, des digressions qui ne mènent en apparence nulle part (mais avec Pynchon, on ne sait jamais), quelques passages désespérément obscurs et, comme toujours, des dialogues tellement brillants qu’il faut les lire deux fois pour en apprécier pleinement la drôlerie. Toutes les raisons de se réjouir, donc.
PS : je ne comprends pas bien les critiques littéraires qui distinguent entre des romans « mineurs » (Inherent Vice relèverait de cette catégorie) et d’autres qui seraient plus « sérieux ». En tout cas, celui-là a bluffé tout le monde. Personne ne s’attendait à ce qu’il fasse entrer avec un tel brio le web et le terrorisme dans son univers romanesque.
Je deviens une inconditionnelle….
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🙂
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