Walk On The Wild Side, je l’ai entendue pour la première fois, avant que la chanson devienne un tube, sur la petite radio que j’écoutais à travers l’oreiller le soir à l’internat. Ce fut un des grands moments de cette période d’intenses découvertes. Il y eut ensuite le premier album du Velvet qui tourna en boucle tout l’hiver 76 sur un tourne disque posé par terre dans un studio parisien que je squattais. Et aussi la fois où un ami s’est pointé avec le Live 69. Le monologue avec la voix cool puis l’intro de Waiting For My Man qui démarre… J’essaie de parler de chocs esthétiques qui vous transforment en profondeur et pour le reste de votre existence. On le réalise plus tard, quand tombe l’info et qu’on veut juste rester dans le noir avec cette fine fine music qui nous a sauvés tant de fois.
Un papier pas mal sur Slate.
Je repars.
A+
Très bien :
http://gonzai.com/lou-reed-sad-song/
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keep on rollin’ ; dans une semaine ou deux le son sera toujours aussi mauvais. pourquoi revenir si tôt, Jane ? Les tartines des autres…
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I’m not there
I’m gone
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Lou serait mort pendant sa séance de tai-chi; ça confirme le mot de Churchill (décédé à 91 ans) pour durer: jamais de sport.
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Jolie note.
Le rock m’aura aussi sauvée plusieurs fois, puis le jazz a pris la relève. (Et là je repense au sax de « Walking on the Wild Side », tiens…)
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