« C’est Nathalie Quintane qui met en avant ce dernier exemple : « Le fait est que nous avions été affectés par l’emprisonnement, arbitraire, d’un jeune homme à idées », écrit-elle. Au début de Tomates, elle confie que, pour elle, cette indignation devant le sort infligé à Julien Coupat a coïncidé avec la redécouverte des textes d’Auguste Blanqui (1805-1881), ce révolutionnaire qui passa trente-six ans au fond d’une cellule, et qu’on surnomma « l’Enfermé ».
Dans L’Éternité par les astres, un essai écrit durant sa captivité au fort du Taureau, en Bretagne, le vieux socialiste notait : « Il n’y a pas de progrès, hélas ! Non, ce sont des rééditions vulgaires, des redites. Tels sont les exemplaires des mondes passés, tels ceux des mondes futurs. Seul le chapitre des bifurcations reste ouvert à l’espérance. » Afin d’ouvrir un chapitre de ce genre, Nathalie Quintane expérimente à son tour la possibilité d’une nouvelle écriture insurgée. » (Jean Birnbaum, Le Monde, 25 novembre 2011) Source Éditions P.O.L.
Bon. Je ne sais pas si dit comme ça, cela rend compte du plaisir que j’ai pris à la lecture de ce texte. Disons (pour faire court et efficace), que si vous appréciez le Journal, alors vous adorerez la lecture de Tomates. Obligé.
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