Together

Cela pourrait faire un thème pour une série d’images : les duos, les collaborations, ponctuelles comme celle de David et Iggy, ou bien sur une longue durée à la Glimmer Twist. Seulement, je me connais. Je n’ai jamais eu beaucoup de suite dans les idées et mes projets (multiples) s’éparpillent et s’évaporent aussi vite qu’ils sont apparus. Ce genre de chose ne s’arrange pas avec l’age, je le crains.

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5 commentaires pour Together

  1. Sophie K. dit :

    Ne t’inquiète pas, c’est la rançon d’un appétit passionné des choses et des êtres que de s’éparpiller. On s’en fout un peu que ça n’aboutisse pas, l’excitation réside surtout dans l’idée.

    (Houlà. Hum. Pardon. Je deviens vraiment taoïste, faut que je fasse gaffe. :0D )

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  2. claude dit :

    David Bowie fut le sauveur de la carrière de l’iguane, le mot n’est pas trop fort tant la vie de James Osterberg partait en vrille. Iggy était à lui seul une entreprise de démolition et d’autodestruction. (dope & destroy) C’est lui qui a insisté auprès de Tony DeFries (manager) pour qu’il s’occupe d’Iggy. Selon Lee Black Childers qui témoigne pour Jon Savage dans The England’s Dreaming Tapes* , « David n’était pas altruiste, il savait qu’en produisant Iggy on cesserait de le voir comme un mec un peu loufoque. » En permettant à Iggy d’enregistrer un album, Bowie espérait acquérir « une crédibilité que la rue lui refusait. » Il avait pigé que Iggy pouvait passer du fou furieux incontrôlable qui se mutilait au couteau après avoir avalé, fumé, et sniffé toutes les substances à sa portée, à un gentleman charmant et bien élevé quand il pensait que c’était dans son intérêt. Les deux trouvèrent leur compte dans cette association qui coûta à DeFries une maison de campagne où il avait logé Iggy.

    * Trad. Allia, 2011

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