Ce livre confirme ce que nous soupçonnions : Thomas Pynchon est un hippie. Je m’adresse ici particulièrement à ceux (et j’en connais) qui brandissent encore le pauvre slogan générationnel des keupons : « Un bon hippie est un hippie mort. » La réalité est pleine de cas singuliers. Les « hippies » sont un concept et même s’il leur arrive d’écouter de la musique de merde, on peut rencontrer des hippies intéressants – Pynchon en est un exemple. Il est vrai qu’il constitue un cas particulièrement singulier : c’est un hippie postmoderne. Et ce roman , dont nous n’avons qu’à peine effleuré la richesse, est aussi un roman postmoderne d’une virtuosité époustouflante – ce que toute la critique abasourdie reconnaît sans peine. Les dialogues sont brillants et drôles, comme chez Chandler – mais en plus envapé. Du coup, on se met à croire à une possible adaptation au cinéma. Le choix du réalisateur sera décisif.
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Si les punks de 75-78 n’étaient pas des hippies, ils étaient souvent d’ex-freaks avec tifs longs, pattes d’eph’, etc. Il suffit de revoir des photos de la première partie des 70’s pour s’en apercevoir.
Les premiers musiciens américains qui s’appelaient eux-mêmes punks étaient des acid heads, certes en rupture de peace&love, mais issus en gros de la même mouvance. (Historiquement la rupture réelle est venue du vieux continent avec Kraftwerk, un groupe-concept qui ouvrit à la pop la porte de la modernité à un Bowie, lui-même un ex-hippie made in England.)
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C’est ça. Les frontières ne sont pas étanches. On a plutôt un mouvement avec des ramifications (et aussi pas mal d’impasses).
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