
Pour l’image, nous n’avons pas vraiment essayé de coller au sujet à savoir l’annonce du passage au pass vaccinal par le premier ministre. Notre première réaction, certes un peu puérile, était le résultat de ce nouveau pas franchi dans la destruction des libertés ou, plus précisément, « le remplacement du droit par l’arbitraire du pouvoir »*. Mais la colère était surtout provoquée par l’absence de réactions, non pas du côté des politiques dont nous n’attendons plus rien (et qui, heureusement, ne représentent plus rien non plus) mais de la part des intellectuels de ce pays. Depuis hier, une tribune publiée par Muriel Fabre-Magnan dans les colonnes du Figaro est venue remettre les pendules de la pensée à l’heure et placer chacun devant ses responsabilités morales. Et oui, vous avez bien lu. Les enjeux de la situation présente relèvent de ce domaine dont le libéralisme autoritaire rêverait de se débarrasser définitivement. « Certes, écrit le Professeur de droit à Paris I, les droits et libertés doivent être mis en balance avec d’autres intérêts publics, mais cette mise en balance ne signifie pas que ces droits et libertés doivent toujours céder devant les raisons de sécurité et de santé. » Les décisions les plus absurdes prises par l’exécutif comme l’interdiction d’accompagner les enterrements pendant le premier confinement ou, actuellement, d’accepter des visiteurs dans les services pédiatriques, agissent comme des révélateurs de ce que Fabre-Magnan appelle « une pathologie institutionnelle de notre temps : l’effondrement éthique ». Lecture très conseillée pour faire contre-poids au matraquage journalistico-médiatique.
*Muriel Fabre-Magnan, « L’État de droit est-il malade du Covid-19 ? », FigaroVox
Intéressant rappel de quelques principes – dans d’autres circonstances on pourra les opposer à ceux qui s’en prévalent aujourd’hui – mais hors de propos s’agissant de la covid et des moyens, certes imparfaits, de s’en prémunir.
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Le débat ne peut être escamoté au nom du peu démocratique « TINA ».
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Au nom de la convergence des luttes contre le virus, je n’ai rien contre la pratique de la prière.
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Certes, s’en remettre aveuglément à Saint Véran peut être une option. Il faudrait juste essayer maintenir un minimum d’esprit critique. Ce n’est pas une maladie mentale 🙂
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Les six millions de morts du virus en sont un funeste témoignage.
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C’est parfait ainsi. Conservez vos croyances, elles semblent solidement ancrées. Le doute pourrait, en s’insinuant, vous fragiliser et ce n’est certainement pas le moment. Bonne soirée.
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Bonne soirée.
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Le fait que ce soit dans « Le Figaro » que désormais ce genre de texte paraisse dit peut-être quelque chose de notre époque (ou, plus simplement, de ce qu’est aujourd’hui la gauche).
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Absolument (ou hélas, c’est selon). Au même moment, des ruines s’élèvent des appels à l’obligation vaccinale auxquels personne ne prête d’ailleurs attention.
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