Parti d’une invention pure et simple, je crois bien que Côme en était arrivé, par voie d’approximations successives, à une relation presque entièrement véridique des faits. Il réussit à s’y tenir deux ou trois fois ; puis, les Ombreusiens ne se lassant jamais d’entendre son récit, des auditeurs toujours plus nombreux s’ajoutant aux premiers et tous exigeant d’une fois à l’autre des détails supplémentaires, il fut amené à faire des additions, des gnoses, des hyperboles, à introduire de nouveaux personnages, de nouveaux épisodes, et l’histoire, en se déformant, finit par devenir encore plus fausse qu’au début.
Italo Calvino, Le baron perché
Bonjour, je note qu’il y a eu deux traductions de ce texte, peux-tu me dire laquelle tu es en train de lire stp ?
Ces trois entrées dans ton journal me poussent à me procurer l’ouvrage.
J’aime bien l’histoire autour de la lecture : un échange, trente ans plus tard etc…
Merci Jane et à bientôt.
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La traduction date de 1960 et elle est de Juliette Bertrand.
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Thanks for the info !
C’est donc la toute première, je le pensais mais… autant te poser la question et te saluer par la même occasion.
Je te souhaite un bon été.
allons-nous bientôt sortir de cet éprouvant (et un peu longuet) épisode sanitaire ?
best, dear Jane.
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La même chose.
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Et pendant ce temps…
https://www.lefigaro.fr/sciences/le-declin-des-populations-d-oiseaux-en-france-se-poursuit-20210611
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Les oiseaux de mauvaise augure sont loin d’être en déclin…
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Il ont, je le crains, compte tenu du potentiel de destruction de l’homme (et du capitalisme), un bel avenir.
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Passionnant. Merci.
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