
En écoutant pendant un trajet en voiture la chanson qui figure sur la face B, j’ai repensé à un rituel que je suivais scrupuleusement les soirs d’hiver lorsque j’étais interne dans un lycée de province. Après une journée en compagnie de mes congénères, le besoin de solitude était pressant. Pendant la récréation du soir, alors que la nuit était tombée et que la plupart des élèves restaient au chaud dans la salle d’étude, je me glissais discrètement dans la cour et me dirigeais vers la petite salle en préfabriqué où se trouvait le « foyer des internes ». A l’intérieur il y avait une table de ping-pong, un électrophone, quelques disques posés sur une table bancale et parmi eux le single des Stones. Et là, je profitais de ce moment de recueillement solitaire en écoutant You Can’t Always Get What You Want dans la pénombre. Quand l’heure était venue, je rangeais le disque dans sa pochette et je revenais lentement vers la salle de permanence dont la fenêtre se détachait dans la nuit, en pleine forme, saved by rock n’ roll.
Il y a peu d’années, j’écoutais ça en boucle des soirées entières… Je m’en servais pour écrire… mais j’en ai perdu le goût. Merci de m’en faire rappeler. C’est mieux que du Proust.
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Question pâtisserie.
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En noir et blanc, y compris avec avis contraire :
mais aussi :
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voilà pourquoi tout a mal commencé pour moi 🙂 et que j’ai eu beaucoup de mal avec la vraie vie
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la vraie vie c’est l’usine ; au moins depuis Marx et les rames du métropolitain
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Je l’ai peut-être déjà raconté 🙂
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dans la vraie vie, c’était tout pareil pour moi mais avec un album de Cream dans les combles d’un immeuble Haussmann style en province, entre midi et deux, baptisés « salle de musique »
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ce titre
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