Loin des villes, j’achète désormais mes livres par correspondance. La liste a remplacé la table du libraire. Et tout en haut, depuis le mois d’août, il y a Idiotie de Guyotat. La lecture d’un extrait sur le site de l’éditeur a déclenché l’envie de lire ce livre. En attendant ma commande, j’ai écouté cette émission où l’écrivain répond aux questions de Marie Richeux. Un grand moment de radio. Il faut dire que Guyotat a une impressionnante présence sonore. Sa voix est posée, agréable, paisible en apparence, toujours captivante. Ce n’est pas la sagesse écœurante des gourous bidons qui écoulent leur camelote au supermarché du coin. C’est la voix de celui qui a percé des secrets effrayants et qui en a payé le prix ; quelqu’un qui sait, en les pesant soigneusement, mettre des mots sur ce qu’il a vu. Un être à part, égaré dans le cirque littéraire et médiatique : un écrivain.
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