Le Pop art anglais peut réserver de belles découvertes. Comme Pauline Boty, seule femme de la branche anglaise du mouvement, belle comme une actrice (elle le fut un peu), figure de premier plan du tourbillon baptisé Swinging London. Elle a eu l’énergie de se battre et d’imposer sa féminité dans un monde d’hommes. Ses peintures étaient comme elle : sexy et provocantes. Beaucoup de membres de la scène londonienne tombèrent amoureux d’elle. Tout s’arrêta brutalement en 1965 lorsqu’on lui découvrit une vilaine tumeur. « She continued to entertain her friends and even sketched The Rolling Stones during her illness. »* Une héroïne, on vous dit.
Après sa mort, ses œuvres ont été complètement oubliées. Dans les années 90, son nom a commencé à être mentionné par des historiens de l’art spécialistes du British Pop art. Il a fallu attendre 2013 pour qu’une rétrospective digne de ce nom soit organisée et la Tate ne possède qu’une seule toile d’elle. Too much too soon ?
*(Wiki)
Le plus réussi de ses modèles, c’était elle…
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