« Doing Easy » est le titre d’un essai de William S. Burroughs qui m’a permis de mettre un nom sur une façon d’aborder l’action que les maîtres taoïste et les magiciens présentent comme un secret initiatique. Le principe du Doing Easy (DE) est simple en apparence. Il est exposé dans les premières lignes du texte de Burroughs : « DE simply means doing whatever you do in the easiest most relaxed way you can manage which is also the quickest and most efficient way, as you will find as you advance in DE. » L’auteur présente différentes techniques pour progresser dans le DE. Ainsi, il existe une manière de tenir les objet, de les sentir avec ses terminaisons nerveuses, qui rend les gestes plus efficaces. Pour éviter de répéter les maladresses et les incidents (du type se cogner contre un meuble, lâcher un objet…), il conseille de reprendre l’action là où elle a foiré (comme on se repasse une séquence de film jusqu’à ce qu’on l’ait bien comprise). L’objectif n’est pas de décortiquer chaque action quotidienne, ce qui serait paralysant, mais de visualiser celles qui coincent sous la forme d’une série d’images fixes jusqu’à ce qu’on ait trouvé the easy way.
‘Doing Easy’ . An essay by William S. Burroughs.
Photographie : Baron Wolman
Bon,je vais essayer, tout çà remonte un peu aussi à l’enfance ? Une enfance qui s’obstine, peut être qu’il n’y a rien à corriger? Bonne journée à vous Jane .
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Oui, c’est ça : « rien à corriger ».
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