Les 22 projets de cartes (dessins, gouaches, aquarelles) ont été conçus en 1941 par André Breton, Victor Brauner, Oscar Dominguez, Max Ernst, Jacques Hérold, Wifredo Lam, Jacqueline Lamba, André Masson et Frédéric Delanglade à la villa Air-Bel à Marseille.
(annexe au billet d’hier)
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Les 4 couleurs sont : Amour, Connaissance, Rêve et Révolution. Chaque participant en a dessiné 2 : Breton a fait Paracelse et l’as de connaissance en forme de serrure, Wifredo Lam : Alice et Lautréamont, Ernst : Pancho Villa et l’as d’amour en forme de flamme, Masson : la religieuse portugaise et Novalis, Jacqueline Lamba : Baudelaire et l’as de révolution en forme de roue, Brauner : Hélène Smith et Hegel, Dominguez : Freud et l’as de rêve en forme d’étoile ; enfin Hérold Lamiel et Sade. Delanglade les a toutes redessinées pour unifier graphiquement le jeu, sauf le joker qui est Ubu dessiné par Jarry…
L’idée du jeu de Marseille, c’était de remplacer un monde symbolique ancien (féodal, avec sa hiérarchie roi/dame/valet) par un autre, plutôt libertaire (M = mage, S = sirène, G = génie).
Cependant, à quel jeu peut-on jouer quand toutes les cartes ont la même valeur ?
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Comme il est dit dans le film, « il s’agissait de subvertir l’ordre ancien. » Sur le degré de réussite et d’échec de cette ambitieuse entreprise, chacun se fera son idée.
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