Le 14 août 1940, le journaliste américain Varian Fry (1907-1967) arrive à Marseille en tant que représentant de l’ Emergency Rescue Committee (Comité américain de secours) avec pour mission de permettre à des personnalités artistiques, politiques ou scientifiques, sous la menace de l’application de l’article 19 de la convention d’armistice qui stipule la livraison aux allemands de tous les étrangers déclarés « poursuivis et indésirables », de quitter le territoire français. (Wiki)
La légende des 36 justes qui sauvent l’existence est évoquée à la fin d’un petit film passionnant consacré au séjour d’André Breton à la villa Air-Bel. A voir ici.
Varian Fry a laissé un livre de souvenirs sur son action à Marseille. Il a été traduit sous le titre « La liste noire » chez Plon en 1999, un récit qui se lit bien. Parmi ses collaborateurs, Jean Gemähling, un des futurs chefs du mouvement de résistance Combat. (Compagnon de la Libération)
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