« Le capitalisme n’est pas, ou n’est plus, une simple contrainte qui s’impose de l’extérieur à des sujets toujours réfractaires. Le mode de vie qu’il a créé passe depuis longtemps presque partout pour hautement désirable, et sa fin possible pour une catastrophe. L’évocation de la « démocratie » ne sert à rien, même pas de la démocratie « directe » ou « radicale », si les sujets auxquels on veut rendre leur voix sont largement des reflets du système qui les contient. Et voilà pourquoi le slogan « nous sommes les 99% », inventé, à ce qu’il paraît, par un ancien publicitaire passé à l’anti-publicité (Adbusters), Kalle Lasn, et qui est considéré comme « génial » par les médias, paraît démentiel. Il suffirait de se libérer de l’emprise de l’un pour cent le plus riche et le plus puissant de la population pour que les autres vivent heureux ? Parmi ces « 99% », combien passent des heures chaque jour devant la télévision, exploitent leurs employés, volent leurs clients, garent leur voiture sur le trottoir, mangent chez Mcdonald’s, frappent leurs femmes, mettent des jeux vidéo dans les mains de leurs enfants, font du tourisme sexuel, achètent des vêtements de marque, consultent leurs portables tous les deux minutes, bref, font partie à part entière de la société capitaliste ? » Anselm Jappe (source)
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Si les 99% manifestent les mêmes tares que les 1%, c’est 100% de l’humanité qu’il faudrait reformer ; le capitalisme lui est consubstantiel. L’idée de surhomme étant passablement entachée de malentendus, c’est sur une idée de soumission à de sains principes qu’une reforme aboutira durablement : faut arrêter le tourisme sexuel et les jeux vidéos
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Pour les principes de base, ou plutôt la « bonne mesure », on peut lire utilement le livre d’Olivier Rey.
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