J’aime beaucoup les peintures dites de la « dernière période ». Ne me demandez pas pourquoi, je ne me l’explique pas très clairement moi-même. C’est comme ça. J’aime ses couleurs (bleu-ciel et rose sale), son trait organique, ses personnages de comics. J’avoue que je n’ai jamais cherché, sur ces bases floues, à convaincre quelqu’un de partager mon plaisir esthétique. On peut voir ici deux thèmes récurrents chez l’artiste : la clope (Guston était un chain smoker) et les encagoulés menaçants du KKK (je crois que Guston avait assisté à une scène violente dans sa jeunesse). Sa peinture est souvent auto-référentielle (atelier, toile, pinceaux), comme dans le tableau emblématique The Studio (1969). En 1967, le passage de Guston, alors connu comme peintre abstrait, à la figuration, fut vécu par le milieu de l’art comme une trahison de mauvais goût – comme le passage de Dylan à l’électrique vu par les folkeux. Pour nous, vu d’ici : l’acte d’un visionnaire courageux, en avance sur son temps. En dehors d’une exposition au Centre Pompidou il y a déjà plus de dix ans, on ne peut pas dire que Philip Guston soit beaucoup montré en France. Il y a comme un frémissement ces derniers temps, l’artiste pourrait commencer à devenir hip. Je me prépare à son arrivée prochaine dans la culture mainstream, avec grande rétrospective et numéro hors série de Téléinrocks.
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C’est amusant… mais c’est pas du Hopper quand même…
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Pas assez hip; quelques millions à l’unité. Puis le contemporain n’a plus la cote…
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Une valeur sûre
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pas mal et rarement cité ce peintre plus très à la mode mais au fort tempérament!
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the day that never comes
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