A la fin du livre, tout le monde y passe. En 53, Picabia s’en va. Il ne laisse derrière lui ni mémoires ni autobiographie. Éloge funèbre par Breton, qui paie sa dette envers « un des deux ou trois grands pionniers de ce qu’on a appelé, faute d’un autre mot, l’esprit moderne… » (source). En 59, Georges Grosz fait une chute fatale « à l’issue d’une joyeuse nuit alcoolisée avec des amis ». Une mort assez dada, en somme. Tout comme la date du décès de Tristan Tzara : le jour de Noël 1963. Le titre est le texte de l’épitaphe que Marcel Duchamp fit graver sur sa tombe en 68. Raoul Hausmann (74), Man Ray (76), Hannah Höch (78), Marcel Janco (84)… La liste est longue. Tous ces artistes qui disparaissent, non ce n’est pas triste, car on sait par des témoignages qu’en dépit de la reconnaissance qu’ils ont eu le temps de voir apparaitre et grandir, tous ont su garder la flamme intacte jusqu’à la fin.
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